Personne ne connaît son nom: Klatsassin et la guerre de Chilcotin
   
 

La traite des fourrures

[ Troc pour le repas de Noël, Copie obtenue de BC Archives PDP00373, Unknown,   ]

En 1864, les Européens et leurs marchandises n’étaient pas inconnus des Tsilhqot’in. Ceux-ci avaient déjà vu des marchandises européennes dans les années 1780 et 1790 alors que les navires anglais et américains se sont pour la première fois aventurés dans les eaux de la côte du Nord-Ouest à la recherche de précieuses peaux de loutres de mer. Ils avaient peut-être rencontré Alexander Mackenzie en 1793 alors que celui-ci voyageait le long de la célèbre « route de graisse » longeant la frontière nord de leur territoire.

En 1808, la Compagnie du Nord-Ouest, une entreprise de traite de fourrures de Montréal, avait déjà commencé à étendre son mode d’approvisionnement vers l’ouest, de l’autre côté des Rocheuses, afin d’établir des postes sur le territoire des Carrier (Déné) juste au nord de celui des Tsilhqot’in. Le commerce s’est alors transigé en personne et par l’entremise des Carrier.

La Compagnie du Nord-Ouest a fusionné en 1824 avec la Compagnie de la Baie d’Hudson et a pris le nouveau nom. Le fort de traite de fourrures établi en 1821 à Alexandria sur le Fraser, un peu à l’est du territoire des Tsilhqot’in, est devenu leur principale source d’approvisionnement de marchandises européennes. Les employés de la Compagnie de la Baie d’Hudson regardaient avec avidité les riches fourrures provenant du territoire Tsilhqot’in et ont cherché à construire un fort au cœur de ce territoire. Que pensaient les Tsilhqot’in de ces dispositions ?

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