La culture Tsilhqot’inLe peuple Tsilhqot’in (aussi nommé Chilcotin) est le peuple autochtone parlant athapascan qui habite le plus au sud de la Colombie-Britannique. Leur territoire traditionnel, le plateau vallonné Chilcotin, est un des plus élevés au monde. Finissant en pointe par la chaîne côtière à l’ouest et descendant en pente jusqu’au fleuve Fraser, l’altitude moyenne varie de 1 300 à 1 600 mètres (4 000 à 5 000 pieds). Aujourd’hui, la population Tsilhqot’in vit à Alexandria, au nord de Williams Lake en Colombie-Britannique, et dans une chaîne de communautés à laquelle on peut facilement accéder à partir de Williams Lake par l’autoroute 20, maintenant asphaltée, mais terminée depuis seulement quelques années. En voyageant d’est en ouest, on découvre Toosey [Tl’esqoxt’in], Stone [Yunesit’in], Anaham [Tl’etinqox], Redstone [Tsi Del Del], ainsi que la communauté mixte Tsilhqot’in-Carrier d’Ulkatcho au lac Anahim. Au sud de l’autoroute 20, à 90 minutes le long d’une route de gravier, on trouve la vallée Nemiah, domicile des Xeni-Gwet’in. À l’exclusion des communautés autochtones, on ne trouve que deux petites villes non constituées dans toute la région : Alexis Creek et Anahim Lake, la plus grande des deux qui compte 522 habitants. Pour ce qui est du nombre d’habitants, du moins, les Tsilhqot’in dominent encore le plateau Chilcotin. Notre connaissance de la culture Tsilhqot’in des années 1860 nous vient de trois sources : les études et les écrits anthropologiques, les souvenirs transmis par leur histoire orale et les registres de la traite des fourrures qui sont reproduits dans la prochaine section. Récits des Tsilhqot’inHistoire ou entrevue orale
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