De George McDougall à William Connolly[18 octobre 1829] ...Je croyais pouvoir quitter [Alexandria] le 12, mais avant que le saumon soit mis en ballots, il était trop tard pour traverser la rivière. Le 13, tout a été transporté sur la rive ouest; les chevaux ont été entravés et les bagages ont été remis aux brigades. Nous avons pris la route tôt le 14 et hier soir (notre quatrième jour), nous avons établi notre campement sur les rives de cette rivière, près des bois auxquels vous aviez fait référence dans votre lettre d’instructions… ils [ces bois] consistent seulement en de petits cyprès nains inutilisables pour la construction et il n’y a pas de bois à proximité qui pourrait servir de combustible. Je suis allé un peu plus haut, le long des rives des deux rivières, mais la région est encore plus dénudée de bois et ne pourrait répondre à nos besoins. Le seul endroit acceptable que j’ai trouvé est un bouquet de petits peupliers situé un peu en bas de la montée près de laquelle on peut trouver du peuplier brut qui nous servira de combustible pendant l’hiver. J’ai l’intention de bâtir nos huttes d’hiver à cet endroit. Si je n’étais pas si pressé de renvoyer les deux hommes de M. Pambrun et les chevaux à Alexandria sans tarder, j’essaierais de trouver un endroit plus convenable où s’établir; toutefois, si l’établissement est maintenu, cette recherche pourra être reportée à plus tard ainsi que la construction de bâtiments appropriés. En ce moment, nous devons composer avec le bois dont nous disposons. J’ai vu très peu d’Indiens jusqu’à présent, surtout des jeunes ainsi que deux hommes âgés. La plupart des hommes sont partis vers l’intérieur du territoire avec leur famille, certains sont à la chasse au castor, mais la plupart sont retournés aux terrains où ils trouvent leurs racines… Les Indiens du lac sont partis dans les montagnes, mais sont attendus à l’automne puisque la plupart des familles sont restées ici pour cueillir les racines… Il est trop tôt pour déterminer la quantité de saumons que nous pourrions pêcher… Il est heureux que nous en ayons amené une bonne quantité d’Alexandria, et si nous le ménageons, nous pourrons maintenir l’établissement jusqu’au 1er mars, la date que vous avez fixée… J’ai bien marqué notre chemin d’Alexandria jusqu’ici ce qui nous évitera de payer des guides indiens cet hiver, guides qui pourraient nous causer du trouble s’il fallait les protéger… Il pleut presque sans arrêt depuis notre arrivée… Source: BCA, Manuscript, MM/C43, George McDougall, Lettre à William Connolly, 18 octobre 1829.
|
|||
Accueil | Contexte | Guerre | Suites | Interprétations | Archives | Chronologie | Nouvelles | Devenir Historien |