D’autres indices écrits
Le monde tel qu'imaginé par Adam de Brême, Le monde tel qu'imaginé par Adam de Brême. Reconstitution par le géographe danois A. A. Bjørnbo en 1909. , Axel Anton Bjørnbo, "Adam of Bremen's Nordensopfattelse," Aarbøger for nordisk Oldkyndighed og Historie, ["Adam of Bremen's Concept of the North," Journal of Scandinavian Antiquities and History, volume 24: 120-224
Il existe un manuscrit portant le numéro 770c dans la collection Árni Magnússon à l’Institut Árni Magnússon Institute à Reykjavik, Islande, qui contient un résumé de « La saga d’Eirik le Rouge ». Il est tellement court que le récit des évènements y est confus, mais il possède néanmoins les qualités d’un conte populaire très vivant.
À part les sagas du Vinland, il existe d’autres documents du Moyen Âge qui font référence au Vinland, au Markland et au Helluland. Le plus ancien provient de l’évêque Adam de Bremen, en Allemagne, qui a visité le Danemark à la fin des années 1060. Le roi du Danemark, Sven Estridsson, qui a régné de 1047 à 1074, lui a parlé du Vinland.
Ari le Sage Ári fróði, dont le nom est parfois traduit par Ari le Savant] avait entendu parler du Vinland lorsqu’il a écrit Le livre des Islandais vers 1120. Très méticuleux quant à ses sources, Ari a affirmé qu’il avait tenté chaque fois de vérifier ses renseignements, la plupart provenant de la tradition orale. Il a fourni le nom de ses informateurs et cherché les plus vieilles personnes. Sa source sur le Groenland était son oncle Thorkell Gellison qui lui-même tenait l’information d’un vieil homme qui avait émigré avec Eirik le Rouge.
La référence la plus excitante sur le Vinland est une entrée d’une seule ligne dans Les annales islandaises de 1121, qui affirme que l’évêque Erik Upsi Gnupsson [parfois nommé Erik Gnupa] du Groenland était parti chercher ou visiter le Vinland cette année-là. Les parchemins originaux sur lesquels les annales ont été écrites ont été perdus, mais comme plusieurs copies ont été sauvegardées, leur contenu est bien connu. Les annales sont des documents qui rapportent les évènements importants d’une année. Le voyage de l’évêque a donc dû être considéré comme un projet important mais cette seule ligne est l’unique référence connue sur le sujet. La dernière mention de voyages en terres nord-américaines est une entrée dans les annales de 1637 qui fait référence à un bateau ayant fait escale au Markland.
La collection Árni Magnússon contient de nombreuses descriptions géographiques qui font mention du Helluland, du Markland et du Vinland, à l’évidence en s’appuyant sur des renseignements assez flous quant à leur emplacement.
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