[Dighton Rock dans] « Premiers voyages et premières explorations »
Un des autres éléments qui fait partie de la discussion, mais qui peut peut-être maintenant en être éliminé est l’inscription sur un rocher dans la ville de Berkeley (en face de Dighton), sur le fleuve Taunton […] L’inscription de Berkeley, lorsque regardée avec les yeux de l’imagination, a été considérée comme étant faite de caractères phéniciens, scythiens ou romains, mélangés avec des esquisses d’hommes et d’animaux; quelques-uns des prétendus facsimilés qui en ont été faits à différentes époques et dont neuf sont publiés par la Société de Copenhague démontrent une ressemblance imparfaite les uns avec les autres. M. Ram présume avoir trouvé le compte rendu, en lettres runiques, d’une expédition islandaise à cet endroit.
L’inscription, sculptée sur un rocher grauwacke, doit sans aucun doute avoir pris du temps et de l’effort; et le travailleur doit être revenu régulièrement sur sa tâche puisque la marée ne laisse exposée la face sculptée qu’environ trois heures à la fois. Mais le rocher a été torturé en vain afin d’obtenir une confession qu’il s’agit du travail d’hommes civilisés. M. Schoolcraft a probablement fourni l’indice le plus probable sur son origine et sa signification. (Ethnological Researches, I. 112 et seq., IV. 119 et seq. Comp. S. F. Haven, Archaeology of the United States, p. 133, dans Smithsonian Contributions to Knowledge, Vill.) Il a mis deux esquisses entre les mains d’un chef algonquin sans lui donner les détails de la question. Le chef a déclaré le comprendre et il a expliqué qu’il s’agissait d’un récit sur une bataille entre deux bandes indiennes. Lorsque j’ai visité l’endroit en 1857, j’avais l’intention de faire faire une reproduction authentique des lignes par un procédé daguerréotype; une intention que j’ai abandonnée lorsque j’ai appris que M. Schoolcraft m’avait précédé (Ibid., IV. 120).
Si la profondeur des incisions semble indiquer qu’il a fallu utiliser des instruments en fer, il n’y a pas de preuves qu’elles ont été faites avant le moment où le fer a été fourni en quantité aux aborigènes par les Anglais. Le document le plus ancien relatant la présence de l’inscription date de 1680, après la guerre du roi Philip, au moment où M. Danforth a fait faire un dessin.