Sur la sellette
Accusée d’un crime passible de la peine de mort, Angélique est interrogée sur la sellette, une étape obligatoire dans un procès où la peine est passible de la peine capitale. Cette procédure a pour but d’intimider l’accusée en l’asseyant sur un très petit banc de bois alors qu’elle est interrogée.
Entre les deux interrogatoires sur la sellette, Angélique est confrontée à sa maîtresse, la veuve De Francheville, qu’elle n’a pas revue depuis l’incendie. Devant le refus de la veuve à revoir son esclave, le procureur a du la contraindre à comparaître en la menaçant d’emprisonnement.
Les interrogatoires sur la sellette se déroulent devant le juge et les quatre conseillers choisis par la Cour. Ces conseillers sont des notaires montréalais à qui les détails du procès ont été transmis avant la procédure.
Documents de Cour
- Juridiction royale de Montréal, Premier interrogatoire d'Angélique sur la sellette en présence des conseillers Adhémar dit Saint-Martin, Gaudron de Chevremont, Guillet de Chaumont et Lepailleur de Laferté, 27 mai, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Confrontation entre Marguerite de Couagne et Angélique, 2 juin, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Ordonnance pour contraindre Thérèse de Couagne à comparaître, 4 juin, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Exploit d'huissier de l'assignation remise à Thérèse de Couagne, 4 juin, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Conclusions du procureur du roi, 4 juin, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Confrontation entre Thérèse de Couagne et Angélique, 4 juin, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Deuxième interrogatoire d'Angélique sur la sellette et confrontation avec Amable Lemoine Monière, en présence des conseillers Adhémar dit Saint-Martin, Gaudron de Chevremont, Guillet de Chaumont et Lepailleur de Laferté, 4 juin, 1734