La torture et l’exécution
Le 21 juin 1734, la Cour de la Juridiction de Montréal applique la sentence du Conseil supérieur, la plus haute instance. L’esclave Angélique subit un dernier interrogatoire sous la torture, tel que permis par l’Ordonnance criminelle de 1670 pour les crimes graves. Cette disposition vise à soutirer des aveux -- ce qui vient compléter la preuve dans certains procès -- et à révéler le nom des complices.
L’accusée est soumise à la « question ordinaire et extraordinaire » avec les brodequins. Il s’agit d’attacher fermement les jambes de la prisonnière entre des planches de bois dur, et d’insérer à coups de maillet un coing de bois (quatre coups pour la question ordinaire et quatre autres pour l’extraordinaire) alors que le juge tente de lui faire avouer son crime.
Angélique avoue, mais persiste à dire qu'elle a agi seule. Elle est exécutée publiquement le 21 juin 1734 et sa dépouille brûlée. L’année suivante, les recherches pour retrouver Thibault sont abandonnées.
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