Les vols commis pendant l’incendie
Profitant de la confusion et de la noirceur, des gens venus des faubourgs en profitent pour s’introduire dans des maisons ou ramassent des objets abandonnés dans les rues. La moindre épingle ou boucle de chaussure, même brisée, est objet de convoitise, car les pièces de métal peuvent être échangées, vendues, fondues.
Les autorités civiles demanderont l’aide du clergé pour lire en chaire une lettre monitoire enjoignant la population montréalaise de dénoncer les coupables. Ceux qui seraient trouvés en possession de biens volés feront face à la justice de Dieu en plus de celle des hommes.
Plusieurs personnes seront dénoncées et emprisonnées, la plupart de pauvres gens. Les chercheurs qui connaissent les populations marginales de Montréal y reconnaîtront quelques habitués de la petite criminalité.
Chapitres de livres
Documents de Cour
- Juridiction royale de Montréal, Déposition de Marie Énard, 17 avril, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Déposition de Louise Chaudillon, 24 avril, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Déposition de Jean-Baptiste Gouriou dit Guignolet, 24 avril, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Procès-verbal de visite de la maison de la famille Gatien, 8 mai, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Information de Marie-Charlotte Saint-Julien, Marie-Anne Chotard et Catherine Charbonneau, 9 mai, 1734
- Juridiction royale de Montréal, Interrogatoire de François Piquet, 9 mai, 1734
Documents gouvernementaux
Autres