Elliot à W.A.G. Young, Secrétaire colonial Lillooet C.B. Monsieur W.A.G. Young Monsieur le Ministre, Je suis au regret d’informer Son Excellence que trois cas distincts de petite vérole se sont déclarés en ville, dont l’un fut fatal le 5 courant. La victime était M.[Hiram?] Robinson du lac aux Castors. Quant aux deux autres patients, le premier s’est complètement remis et a quitté les lieux; le second est en bonne voie de guérison bien que toujours sous surveillance médicale. Aucun n’avait contracté la maladie ici, étant déjà atteint à leur retour des pays d’en haut. Il semblerait que plusieurs personnes aient été touchées là-bas et que certaines d’entre elles en soient décédées. Selon mes informations, le mal a terriblement affecté les Indiens le long de la Bonaparte ainsi qu’à d’autres endroits. J’en ai fait vacciner un grand nombre et leur ai interdit l’entrée de la ville pendant la durée de l’épidémie. Les citoyens sont d’autre part en santé, à l’exception de quelques hommes accablés par la consomption depuis plus de trois mois. Les habitants n’ont pas regardé à la dépense [deux mots illisibles] devront être déboursés pour les hôpitaux et les hommes en service continuel auprès des patients. La température est demeurée très douce jusqu’à maintenant. Le mercure n’a pas descendu en bas de sept degrés sous zéro et ce, pour un jour seulement. Des vivres en abondance ont été emmagasinés en ville; il y a toutefois peu de mineurs qui hivernent ici pour les consommer. Autant que j’ai pu m’en assurer, nous avons environ : Farine.......[illisible]........50,000 Je suis, avec le plus profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et obéissant serviteur. Source: BCA, Colonial Correspondence, GR-1372, F513, Mflm B-1327, A.C. Elliott, Lettre à Young, 10 décembre 1862.
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