“La variole”Le British Colonist, 29 avril 1862 Hier, chez les Tsimshiams, la variole a fait deux morts et le révérend Garrett, qui travaille sans relâche afin de soulager les malheureux, a signalé deux nouveaux cas. Il n'a toutefois pas entendu parler d'infection chez les autres tribus. Les Indiens songishs, très inquiets à l’approche de la maladie, ont chargé leur canoës de leurs iktas, et partaient tôt ce matin pour leurs lieux de pêche aux environs de l’île San juan. Le roi Freezy dit que la tribu est “Aiyou quash,” ceci ayant pour cause le malheur qui affecte les Tsimshiams, mais il croit fermement que le mal est une punition pour leurs nombreux péchés. Deux ou trois canoës bien pleins, en provenance du campement nord ont traversé le port aujourd’hui. Selon toute apparence, leurs occupants se dirigeaient vers le ravin afin d’y établir leurs quartiers d’été. Leur présence dans ce secteur pourrait s’avérer préjudiciable à la santé de la population locale. Trois résidants de race blanche ont contracté la maladie, [une ligne illisible] saire de police à ses officiers d’empêcher les Indiens d’entrer en ville. Les Tsimshiams ont reçu un jour de préavis pour quitter le [quatre mots illisibles] emportant leurs malades. Une des canonnières sera présente lors de l’exécution de ces ordres. Source: "La vérole," British Colonist, 29 avril 1862.
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