[En-tête du pénitencier de Kingston] [tampon du KINGSTON PENITENTIARY-CENSOR No1-DEC 3 1924] [tampon du DEPARTMENT OF JUSTICE-REMISSION BRANCH-DEC 4 1924] DATE: 1er décembre 1924 Ackd.Dec. 5th, 1924. Honorable Soliciteur Général Honorable Monsieur Je suis très enchanté de pouvoir vous écrir, et je regret beaucoup de ne pas avoir apprise que vous parliez français, à votre visite du 22 novb, car j aurait été capable de mieux m expliquer que sur le papier, mais je vais faire tous mon possible et j espère que vous apprecierez mes paroles et que vous m accorderez ma demande. Monsieur Vous me paraissez à croire que je n ai pas d’amour pour les enfants je puis vous dire que je ne croit pas qu’il est une femme dans cette institution qui peut aimer les enfants plus que moi. Pour preuve c est que je demande mon pardon pour l’amour de mes enfants c est mon plus grand désir et ma plus grande occupation. - 2 - [tampon du KINGSTON PENITENTIARY-CENSOR No1-DEC 3 1924] Malgré que je n’ai pas grande avantage ici de les protégés. Mais tous ce que je fait est pour leur service presque tous les ans depuis que je suis ici il y en a un qui change de place et c est moi qui s’en occupe si je leur manquait d’amour je pourrait laisser quelqu’un d’autre pour s’en occupér mais j’aime à savoir où il sont et s ils ont de bon soin. Pensez bien qu’une mère qui à sept enfants endehors et qui veut s en occuper ne dort pas toujours tranquille. Quand j’était, endehors je travaillait non-seulement comme une femme mais comme trois femmes le jour endehors de la maison et le soir je travaillait à l’entretient de la maison et des enfants et c’était de bonne volonté et aujourd’hui c est encore mon plus grand désir de sortir et travailler pour l’aide de leur éducation car j aie un petit garçon de 13 ans et c est sa denière année qu il peut rester au couvent sans payez et il est d un grand talent il apprend l’Anglais et le Français et je desirerait sortir afin de lui aider a son cours - 3 - [tampon du KINGSTON PENITENTIARY-CENSOR No1-DEC 3 1924] et voir au soin de mes autres enfants. Et pour prouver encore plus l’amour que j avait envers eux je vous envoit des lettres qu il vous le prouveras et je regrette beaucoup de ne pas avoir été capable de vous les faire lire pendant que vous étiez ici peut-être que vos paroles m’aurait été plus consolante car ce que vous m’avez dit m’a beaucoup blessé le cœur en sachant que je ne le meritait pas car cette cause est bien terrible aux yeux des hommes mais elle est bien douce aux yeux de Dieu car si le secret de la confession pouvait se dire le peuple changerait bientôt leur idée Car si j avait été comme l’on m accuse voilà au delà de 4 ans que je suis enfermé et je suis certaine qu’il na pas une matronne qu ils peuvent m accuser d aucune manière quand une personne est si méchante elle ne peut retenir sa colère pendant si longtemps et en plus l’on puis vous dire ici que si quelques filles sont changées c est moi qui leur a montrer le droit chemin de leur religion Honorable Monsieur j espère que ses paroles seront étudiées et que vous m accorderez je vous en supplie cette faveur et je vous promet et je pourrai vous le prouvez que vous ne serez pas en regret. Votre très obeissante Mde Gagnon Source: ANC, , RG 13, Box 1507, File Houde Marie-Anne, vol. 1, part. 1, Marie-Anne Houde, Lettre de Marie-Anne Houde au Soliciteur Général, décembre 1, 1924, 3.
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