Le Devoir 28 septembre 1920, p. 3 La femme Gagnon LES AUTORITES VONT-ELLES LUI ACCORDER UN SURSIS? Québec, 28. (D.N.C) – Une dépêche d’Ottawa hier après-midi nous dit qu’aucune déclaration n’a été faite concernant la femme Gagnon et qu’il est très douteux que sa sentence soit commuée. A Québec, le procureur de la condamnée travaille activement afin d’obtenir un sursis sinon la commutation de la sentence. Le bourreau Ellis est arrivé à Québec hier et voit à l’exécution des préparatifs pour la pendaison qui doit avoir lieu le 1er octobre. Cependant, dans les cercles judiciaires de la capitale, on croit que Mme Gagnon obtiendra un sursis de plusieurs mois afin de lui permettre d’élever ses deux enfants. Le médecin de la prison, parait-il; a remis au juge Malouin une lettre lui disant que la perte de leur mère signifierait, à ce moment, pour les enfants, la perte de leur vie. Le juge Malouin a rendu sa décision, hier après-midi, au sujet de la motion de Me Francoeur demandant un sursis pour sa cliente. Il a déclaré qu’il n’avait pas juridiction. Source: Correspondant Le Devoir, "La femme Gagnon," Le Devoir (Montréal), septembre 28, 1920.
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