Extrait de « Voyages » traitant des Pescomodys et des Penobscots
[…] cabannes de sauvages […], lesquelles estoient faites de mesme façon que celles des Souriquois couvertes d’escorce d’arbres: Et à ce qu’avons peu juger il y a peu de sauvages en icelle riviere qu’on appele aussi Etechemins. Ils n’y viennent non plus qu’aux isles, que quelques mois en esté durant la pesche du poisson & chasse du gibier, qui y est en quantité. Ce sont gens qui n’ont point de retraicte arrestée à ce que j’ay recogneu & apris d’eux: car ils yvernent tantost en un lieu & tantost à un autre, où ils voient que la chasse des bestes est meilleure […].
Adaptation du texte original ci-dessus
[…] Les cabanes de sauvages […] étaient couvertes d’écorce d’arbres comme celles des Iroquois [Mi’kmaq]. À ce que nous avons pu en juger, il y a peu de sauvages sur cette rivière [Penobscot], lesquels sont aussi appelés Etchemins [qui seraient probablement des Malécites et des Pescomodys]. Ils ne viennent à cet endroit ainsi qu’aux îles que quelques mois en été durant la saison de la chasse et de la pêche, quand le poisson et le gibier y abondent. À ce que j’ai constaté et appris d’eux, ce sont des gens qui n’ont point de domicile fixe, car ils hivernent tantôt en un lieu et tantôt en un autre, où ils voient que la chasse des bêtes est meilleure […].
Le texte original de Samuel de Champlain est disponible à l’adresse
http://www.gutenberg.org/files/17258/17258-h/v3.htm (Chapitre V, 35/183)