[Les Micmacs dans un extrait de] « Le Voyage du bateau Marigold jusqu’au Cap Breton, 1593 »
Et pénétrant un peu plus dans les terres [nord du Cap Breton], nous trouvasmes certains estangs ronds fabriqués artificiellement par les Sauvages pour y garder les poissons, dont certains estoient faicts pour prendre du poisson. […] un Sauvage aux longs cheveux noirs qui luy pendoient presque jusques aux épaules qui venoit vers nous, agitant ses mains vers son ventre. […] Sur ce, neuf ou dix de ses semblables, sortant en courant des buissons avec force agilité et diligence, vinrent dans notre direction avec des bastons à la main comme des demye piques et leurs chiens de couleur noire presque aussi gros que des levriers les talonnoient […]
L’un des Sauvages, qui sembloit être leur Capitaine, portoit un long manteau de peaux de bêtes qui pendoit sur l’une de ses épaules. Les autres estoient nuds, à l’exception de leur nature, qu’ils couvroient avec une peau nouée par derrière […].
NdlT : Cette traduction s’inspire de la graphie française courante au seizième siècle.