Les activités dans différentes régions dans « La saga des Groenlandais »
[Leif au campement de Leif]
Chapitre 2
- 639-640 -
[…] Lorsque les maisons ont été bâties, Leif a parlé à ses compagnons : « Je veux diviser notre compagnie en deux groupes car je veux explorer le pays. Une moitié restera ici près des maisons longues alors que l’autre moitié ira explorer le pays. Personne ne doit aller plus loin que la distance qui lui permettra de revenir le même soir et personne ne doit être séparé du groupe. » C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps. Leif les accompagnait parfois et à d’autres occasions il restait à la maison.
[Thorvald au campement de Leif]
Chapitre 3-4
- 642 -
Thorvald pensait qu’ils n’avaient pas assez exploré le pays. Leif a alors dit à Thorvald : « Va au Vinland, mon frère, et prend mon bateau si tu le désires, mais avant que tu partes, je veux que le bateau retourne au récif pour aller chercher le bois que Thorir y a laissé. » Et c’est ce qui fut fait.[…] Ils ont équipé le bateau, pris la mer et on ne sait rien de leur périple jusqu’à leur arrivée au Vinland, au campement de Leif, où ils ont remisé le bateau et se sont installés pour l’hiver, se nourrissant des produits de leur pêche. […]
Au printemps, Thorvald a dit qu’ils devraient préparer leur bateau et que plusieurs hommes devraient prendre la barque et explorer le pays à l’ouest pendant l’été […] et retourner au campement de Leif à l’automne. […]
Le deuxième été, Thorvald a exploré le pays vers l’est avec le grand bateau, remontant vers le nord en longeant la côte. Ils ont eu des orages près du cap et ils ont été projetés sur le rivage; la quille du bateau a été endommagée. Ils sont restés là longtemps afin de réparer leur bateau. Thorvald a alors dit à ses compagnons : « Je veux que nous amenions la quille brisée sur le cap et nous l’appellerons Kjalarnes (le cap de la quille). » C’est ce qu’ils ont fait.
Puis ils sont partis, ont navigué vers l’est et ils ont pénétré l’embouchure des fjords suivants jusqu’à ce qu’ils arrivent à un cap qui s’avançait dans la mer. […] Thorvald et tous ses compagnons sont allés à terre.
Il a ensuite dit : « C’est un bel endroit et j’aimerais y construire ma ferme. » […]
Thorvald est mort et ils ont fait tout ce qu’il avait demandé et sont repartis retrouver leurs compagnons. Chaque groupe a raconté ses nouvelles à l’autre et ils ont passé l’hiver à remplir le bateau de raisin et de plants de vigne.
Au printemps, ils se sont préparés pour le voyage de retour au Groenland. […]
[Karlsefni et Gudrid au campement de Leif]
Chapitre 6
- 646-648 -
[…] Ils sont partis avec leur navire et sont arrivés sains et saufs au campement de Leif, où ils ont débarqué leurs hamacs.
[…]Les indigènes ont ensuite déposé leurs ballots par terre et les ont offerts. Ils offraient leurs marchandises et voulaient des armes en échange, mais Karlsefni a interdit aux hommes d’échanger des armes.[…]
[…]Karlsefni et ses compagnons y ont passé tout l’hiver, mais au printemps il a dit qu’il ne voulait plus rester là et qu’il voulait retourner au Groenland. Ils se sont préparés pour le voyage de retour, apportant avec eux de nombreux produits de ce pays, du raisin, des baies et des peaux. […]
[Freydis et Thorvard au campement de Leif]
Chapitre 7
- 648-650 -
Les discussions au sujet d’une expédition au Vinland ont bientôt repris, car c’était une entreprise qui semblait apporter gloire et fortune aux hommes.[…]
Lorsque l’hiver s’est installé, les frères ont suggéré d’organiser des jeux et des divertissements. C’est ce qu’ils ont fait jusqu’à ce qu’il y ait des disputes. Les rancunes ont alors divisé le groupe, les jeux ont cessé et chaque groupe est resté dans ses quartiers. Cela s’est poursuivi presque tout l’hiver.[…]
[…] Tôt au printemps, ils ont chargé le bateau qui avait appartenu aux frères avec tous les produits qu’ils pouvaient amasser et que le bateau pouvait contenir. Puis, ils ont levé la voile et ont fait un bon voyage, arrivant dans l’Eiriksfjord au début de l’été. Karlsefni était déjà là, son bateau prêt à partir et il n’attendait qu’un vent favorable. On dit qu’il n’y a jamais eu un bateau qui est parti du Groenland avec une cargaison plus précieuse que celui qu’il commandait. […]