James DouglasOn peut dire que Sir James Douglas est le personnage le plus important de l’histoire de la fondation de la Colombie-Britannique. Il était le fils d’un commerçant écossais et d’une femme « créole » de la Guyane britannique. En 1819, à l’âge de seize ans, il a fait son entrée dans le commerce des fourrures à la Compagnie du Nord-Ouest, qui plus tard s’est fusionnée avec la Compagnie de la Baie d’Hudson. Bien vu de ses supérieurs, il est devenu commandant de Fort Victoria, puis il a été nommé gouverneur de l’île de Vancouver en 1851. En 1858, ses devoirs se sont élargis et il a été nommé à la gouvernance de la Colombie-Britannique continentale. Surnommé par certains le « père de la Colombie-Britannique », James Douglas était chargé de faire régner l’ordre britannique sur la côte pacifique, jeter les bases pour l’expansion du Canada vers le Pacifique, forger les politiques pour les droits de la terre, des mines et des eaux ainsi que de construire une route vers Cariboo. Une des principales préoccupations de Douglas était la politique relative aux Indiens et il a été responsable de l’établissement de plusieurs traités sur l’île de Vancouver pendant sa gouvernance. Même si Douglas n’était plus en poste au moment de la guerre de Chilcotin, sa présence, ou son absence, n’est par négligeable. Certains théoriciens ont évoqué que le vide créé par sa retraite aurait tellement déstabilisé les Indiens de Colombie-Britannique qu’ils auraient été plus enclins à la violence. Dans les sociétés indiennes, les chefs ne prenaient pas de retraite; leur terme prenait fin à leur mort. Les archives de la Colombie-Britannique contiennent des tonnes d’informations à propos de James Douglas y compris des journaux de bord, des lettres et des correspondances officielles. Pour de plus amples renseignements sur sa vie, plusieurs biographies complètes existent, dont le livre de John Adams Old square-toes and his lady: the life of James and Amelia Douglas. (Victoria, B.C.: Horsdal & Schubart Publishers, 2001) et James Douglas: servant of two empires. de Derek Pethick (Vancouver, B.C.: Mitchell Press, 1969). Sources secondaires Ormsby, Margaret. « James Douglas » Dans le Dictionary of Canadian Biography, vol. X. Toronto: University of Toronto, 1972. |
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