William ManningWilliam Manning était le seul colon de race blanche établi sur le territoire ouest des Tsilhqot’in au printemps de 1864. Il était propriétaire d’un ranch près du lac Benshee (ou Puntzeen) en partenariat avec Alexander McDonald, le chef du convoi qui devait rencontrer les constructeurs de la route qui travaillaient pour Waddington. Manning vivait avec une Indienne, possiblement une Tsilhqot’in, nommée Nancy. Manning se trouvait sur un emplacement que les Tsilhqot’in utilisaient traditionnellement comme lieu de campement. La construction de son ranch, de sa maison en bois rond et de son jardin a forcé le déplacement du lieu de campement et a coupé l’accès à l’eau de source. Toutefois, Manning considérait avoir de bonnes relations avec les Tsilhqot’in. Il avait engagé quelques Indiens et ils les avaient approvisionnés pendant l’hiver alors que plusieurs d’entre eux étaient affamés. D’après le témoignage de Nancy au procès des six Indiens, elle avait averti Manning du complot pour le tuer, mais il a refusé d’y croire. Le jour de l’attaque (la date exacte est inconnue), Nancy était sur le point de quitter le ranch lorsqu’elle a vu Tahpit, accompagné d’Anaheim, tirer sur Manning à l’extérieur de la maison. Le corps de Manning a été retrouvé par l’expédition de Cox. Selon Lundin Brown, le corps était mutilé, sa maison détruite et ses champs dévastés, ce qui laisse supposer un ressentiment de la part des Tsilhqot’in. Sources secondaires Hewlett, Edward S. « The Chilcotin Uprising: A Study of Indian-European Relations in Nineteenth Century British Columbia ». Mémoire de maîtrise, UBC, 1972. |
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