Commentaires sur la requête de M. WaddingtonAu moment où M. Waddington s’affairait à former une compagnie à Victoria pour la construction d’une route vers Cariboo en amont de Bute Inlet, il m’a dit que la première fois où il a pensé à cette route, il était confiné dans son lit avec la goutte. Il s’était procuré une carte, il avait mis une règle entre Victoria et, je crois, Alexandria et il avait alors remarqué que Bute Inlet était en ligne droite entre les deux; il a donc été convaincu que Bute Inlet devait être la route la plus courte et la plus naturelle pour se rendre à Cariboo. Faisant confiance aux dires de personnes peu fiables qui avaient traversé les sentiers indiens aux environs de Homathco, il s’est procuré des cartes géographiques du territoire qui démontraient qu’il y aurait eu une large vallée qui traversait la chaîne côtière des montagnes Cascade, offrant ainsi une région plate pour y construire une route jusqu’à Cariboo. Nous savons maintenant que cela ne représentait pas la vraie nature du territoire. Je ne doute aucunement que M. Waddington ait été trompé par des personnes qui lui ont décrit le territoire tel qu’il désirait le trouver, mais je crois qu’il s’est encore plus menti à lui-même, car il est une des personnes les plus optimistes que j’aie jamais rencontrées; prêt à se leurrer lui-même sur n’importe quel sujet pour lequel il se passionne. M. Waddington déclare que le but du développement de la route de Bute Inlet était la prospérité des deux colonies. Je crois que son but principal était de se livrer à une spéculation lucrative et que l’objectif de ceux qui ont cru ses affirmations et ont financé son projet était de dévier vers une autre direction le commerce du haut pays qui passait par New Westminster et ainsi de détruire cette dernière qui désirait rivaliser avec Victoria comme port d’importation directe. Je ne suis pas d’accord avec les affirmations de M. Waddington selon lesquelles l’ouverture de la route de Bute Inlet aurait gardé plus de mineurs sur le territoire. Tous ceux qui connaissent les mineurs savent très bien que les mineurs voyageront là où l’or est en abondance et qu’ils y resteront, peu importe les routes ou les difficultés à surmonter pour arriver aux mines. On a toujours trouvé autant d’hommes qu’on pouvait employer pour travailler à Cariboo. Selon le procureur général, le gouvernement local n’a pas soutenu le projet de M. Waddington. Il déclare qu’en une occasion, lorsque M. Waddington s’adressait à lui pour obtenir plus de temps pour compléter sa route, Sir J. Douglas lui a rappelé devant plusieurs témoins qu’il l’avait prévenu des difficultés presque insurmontables des travaux qu’il s’apprêtait à entreprendre et qu’il avait tenté de l’en dissuader. Le gouvernement ne s’était pas engagé dans le tracé du fleuve Fraser; cette route s’était imposée d’elle-même alors que les prospecteurs remontaient le fleuve et ses tributaires et que des bancs contenant de l’or étaient découverts les uns après les autres sur ses rives. La route par Bute Inlet ne passe pas par un territoire minier; c’est simplement un raccourci entre Victoria et Cariboo. À la propre demande de M. Waddington, on lui avait promis une charte. L’entente aurait dû stipuler qu’elle était accordée parce que M. Waddington avait imaginé la route et non pas parce qu’il l’avait découverte. Si la route avait été explorée comme il se doit avant le début de ses travaux, comment se fait-il que les difficultés rencontrées dans le canyon aient été si imprévues? À la demande de M. Waddington, un caporal du Génie de Sa Majesté avait été envoyé pour tracer le site de la ville – Waddington – qui est un terrain plat alluvial situé à quelques miles en amont de la rivière Homathco et très densément boisé. La Homathco est une rivière qui est rapide et peu profonde. Je suis allé jusqu’à Waddington dans la canonnière HM Forward à marée haute; pendant une partie du trajet, le sondage n’indiquait que 9 et 10 pieds. Avant que je ne voie la Homathco, M. Waddington m’avait dit qu’elle était à peine plus petite que le Fraser; il a dit que Vancouver avait sans doute fait une grave erreur en ne le prenant pas en considération. Je ne comprends pas comment M. Waddington estime que son entreprise aurait apporté 100 000 £ de capitaux étrangers dans la colonie. Il vendrait sa charte pour la construction de la route pour 50 000 $ s’il le pouvait. M. Waddington n’a jamais essayé de construire un chemin pour les chariots. Il a simplement ouvert un sentier pour les bêtes de somme, ce qui pouvait être fait sans trop de difficultés pour environ 30 miles sur la rive gauche de la Homathco; il ne fallait que piétiner un peu le sentier; pratiquement aucun arbre n’avait été coupé. Comme l’a admis M. Waddington, les ponts et les bermes étaient trop bas et étaient construits si peu solidement que plusieurs tombaient lorsque je les ai empruntés. Au traversier, environ 30 miles plus haut, les montagnes sur la rive gauche se rapprochent de la rivière, obligeant ainsi M. Waddington à traverser et à poursuivre le sentier sur la rive droite. Le traversier est extrêmement dangereux, la rivière étant à cet endroit un torrent montagneux déchaîné; on la traverse dans un chaland qui suit une longue corde attachée de chaque côté de la rivière. Certains de mes hommes ont exprimé leur inquiétude quant au risque de cette traversée; on s’est tous rendus de l’autre côté sans incident, mais difficilement. M. Waddington n’a pas pris le risque de faire traverser les chevaux qui transportaient nos marchandises, chevaux qui lui appartenaient. Lors d’une occasion ultérieure, le lieutenant Verney R. N. a tenté de traverser avec quelques hommes, mais je crois qu’il a échoué et qu’un marin s’est noyé lors de cette tentative. Environ 6 miles en amont du traversier, les montagnes enserrent la rivière entre leurs précipices; c’est ce qui est appelé le canyon. Là, M. Waddington a dû faire passer son sentier par-dessus une falaise escarpée, un épaulement de la montagne (M. Waddington dit qu’il fait 1100 pieds de haut) qui se projette au-dessus de la rivière. J’ai compté 79 zigzags montants et 65 descendants. Certains angles étaient si raides que les hommes qui m’accompagnaient, habitués au portage, ont déclaré qu’aucun animal chargé ne pourrait emprunter les virages. Après avoir passé la falaise, le sentier court le long d’un terrain plat sur la rive jusqu’à ce qu’un autre précipice le force dans le courant où il suit la base du précipice sur une berme en bois rond dont l’intérieur repose sur une corniche étroite appuyée légèrement le long du rocher et dont l’extérieur repose sur les têtes de poteaux plantés dans la rivière. Les vibrations causées par le torrent qui frappe contre les poteaux sont si intenses que j’ai craint que la berme ne soit emportée pendant qu’on la traversait; près du plat où les premiers meurtres des travailleurs de M. Waddington ont eu lieu, le sentier monte jusqu’à ce qu’il se termine sur le bord d’un précipice de plus de 200 pieds. Le contremaître de M. Waddington, Brewster, a été assassiné sur le plat, au pied de ce précipice. Je ne sais pas comment ils avaient l’intention de continuer le sentier après cet obstacle; lorsque j’y étais, le seul moyen pour descendre le précipice était une corde qui nous amenait ensuite à traverser un ravin très profond sur un rondin incliné. M. Waddington a déclaré que son contremaître avait fait une erreur et que le sentier aurait dû passer par une autre voie; je ne pouvais pas voir par où. Lorsque je me suis approché par l’intérieur de la trouée d’où le sentier devait émerger des montagnes et devait pénétrer un grand plateau élevé qui s’étend jusqu’à Alexandria, j’ai constaté qu’il y avait dans la trouée un lac enserré entre des montagnes escarpées. Les Indiens longent le pied du précipice sur des longs poteaux appuyés sur des pieux fixés au fond du lac. J’ai demandé à M. Waddington comment il pensait surmonter cette difficulté; il n’a pas expliqué, mais il m’a assuré que le lac et le précipice étaient les seuls obstacles sur une distance d’environ cinq jours de marche le long de la Homathco à partir de l’endroit où Brewster avait été assassiné. Je dois avouer avoir mis en doute son affirmation. M. Waddington insinue que le chef Nacoontloon, Anaheim, a reçu l’équivalent de sept charges de chevaux ainsi que onze chevaux provenant des biens qu’on lui a pillés. M. Waddington n’a perdu aucun cheval; et au moment où ses hommes ont été tués et son camp volé par la tribu Tackla, Anaheim et sa tribu se trouvaient à 200 miles de là. La tribu Tackla est ensuite allée sur le territoire d’Anaheim; les membres de la tribu ont attaqué et pillé le convoi d’Alick McDonald et ils ont tué McDonald et deux de ses compagnons pendant qu’Anaheim et ses plus proches partisans se trouvaient à Bella Coola, à plus de 120 miles. À son retour, Anaheim a récupéré onze des chevaux qui avaient été volés du groupe de McDonald et les a remis au Gouverneur ainsi que cinquante livres en argent qui appartenaient à un des hommes qui s’est fait tué. Je sais qu’il a été prétendu qu’Anaheim avait reçu une large part des biens qui avaient été volés à Alick McDonald. Je ne peux pas dire que ce n’était pas le cas, mais je peux affirmer que lorsque j’étais à Nacoontloon et qu’Anaheim était absent de mon campement à la recherche d’Ahan – qu’il a livré depuis – certains de mes hommes ont trouvé environ 30 caches appartenant à Anaheim et à ses hommes sur une île dans le lac ainsi qu’ailleurs sur la berge du lac, à environ 7 miles de notre camp. Je les ai fait fouiller et pas un article ne fut trouvé qui aurait pu être identifié comme ayant appartenu à McDonald ou à son groupe. L’éruption de violence des Indiens, comme M. Waddington le sait très bien, n’est pas venue du « haut pays »; les massacres ont initialement été planifiés et exécutés par le chef Tackla, Klatsassin, dont les hommes travaillaient au transport des provisions et des marchandises entre Waddington et le campement où les hommes ont été assassinés. Je pense qu’il aurait été tout à fait possible d’éviter l’éruption de violence si M. Waddington avait visité la Homathco et avait pris des arrangements concernant les relations entre ses hommes et les Indiens. Il semble impossible, à moins que l’argent n’ait été gaspillé, que M. Waddington ait pu dépenser 63 000 $ sur le sentier de la Homathco; on n’y voit aucun travail pour justifier cette somme et, de plus, le coût du travail accompli n’a pas été payé entièrement des poches de M. Waddington. Je connais des personnes qui ont souscrit à ces dépenses et une compagnie a été créée à Victoria pour appuyer le projet de M. Waddington. Le sentier ne progressant pas aussi rapidement et aussi facilement que promis par M. Waddington, la foi en ses assertions a été profondément ébranlée et les actionnaires ont été [contents?] de laisser M. Waddington racheter leurs parts [pour une bagatelle?]. On m’a dit qu’une bonne partie du travail sur le sentier a été accompli par des hommes à qui on a fourni la nourriture et qui ont accepté un certificat pour salaire, leur donnant ainsi un droit sur la charte de M. Waddington. Lorsque le Conseil législatif a discuté de la requête de M. Waddington qui réclamait que la charte lui soit reprise, certains membres, qui peut-être n’avaient pas lu attentivement la requête, ont parlé de l’affaire comme si M. Waddington demandait une compensation pour ses pertes. J’ai remarqué l’erreur et j’ai observé que M. Waddington ne demandait pas une compensation; sa demande, encore plus absurde, était qu’on lui rachète sa charte. À sa demande urgente, on lui avait accordé une charte exclusive pour la construction d’une route pour chariots. Il n’avait jamais fait de [secret?] à ce sujet; et après plusieurs années il s’attendait à ce que le gouvernement lui rachète sa charte pour 50 000 $. Le péage lourd et non remboursable pour une période de dix ans ne peut être prélevé avant que la route ne soit terminée. La colonie ne devrait pas craindre que ce péage soit un jour prélevé sous la charte de M. Waddington. Les membres du Conseil législatif étaient libres d’exprimer leur opinion au sujet de la requête de M. Waddington et tous, officiellement et non officiellement, ont appuyé la résolution rejetant sa requête. M. Waddington fait encore une fois référence au chef Nacoontloon, Anaheim. Je suis convaincu qu’Anaheim ne savait rien du pillage et du meurtre des hommes de M. Waddington, événements qu’il n’a appris que plusieurs jours plus tard. Tous les Indiens que j’ai interrogés étaient d’accord sur le fait que si Anaheim avait été au campement, Alick McDonald n’aurait jamais été attaqué. Les principaux acteurs de ces massacres étaient les Indiens Tackla que M. Waddington avait persuadés de s’installer à Waddington parce qu’il pouvait les faire travailler plus fort et les payer moins cher que les Indiens Homathco ou Clohoose. Je ne crois pas que ce soit la peur des Indiens qui fut la cause de l’abandon du sentier par M. Waddington; il n’avait pas d’argent pour continuer le travail; il a essayé d’en trouver à Victoria et il a échoué. À partir du moment où il a exploré la route lui-même, il doit avoir abandonné l’idée de commencer la route de chariots, car il ne pouvait que se rendre compte que la colonie entière ne pourrait fournir les fonds nécessaires à sa réalisation. Si M. Waddington avait quelque crainte que ce soit au sujet de massacres indiens, il en a donné un avis fort surprenant à deux jeunes hommes qui s’apprêtaient à s’installer à Newcultz sur la rivière Bella Coola pour la traite des fourrures. Ils ont demandé à M. Waddington s’il pensait qu’il pourrait y avoir du danger provenant des Indiens. « Aucunement, a-t-il répondu, j’ai eu deux hommes sur la Homathco tout l’hiver pour garder mes biens et ils n’ont pas été importunés une seule fois. » Les jeunes hommes sont à Newcultz en ce moment. Dans la conclusion de sa demande, M. Waddington présente des arguments qui n’existent tout simplement pas. Le gouvernement intérieur ne s’est aucunement engagé; non plus, à ce que je sache, le gouvernement colonial. Il subira peut-être une perte, mais M. Waddington ne sera aucunement déshonoré si le gouvernement ne lui rachète pas sa charte et son sentier qui sont tous les deux inutiles. On lui a fourni des ressources qui ne lui appartenaient pas; il n’a pas ouvert la route et il était très loin d’être à la veille du succès. Ce n’était pas une entreprise publique; c’était une spéculation privée. Bien que tous regrettent les meurtres qui ont été commis et aient pitié de M. Waddington pour ses pertes, je pense qu’il n’y a guère une personne dans la colonie qui pense que celui-ci devrait recevoir une compensation; et peu d’entre eux nieront qu’il s’est lui-même attiré ses malheurs… Note C Aucune des causes citées, à l’exception peut-être – jusqu’à un certain point – de l’introduction de la vérole, n’avait quoi que ce soit à voir avec l’éruption de violence indienne. Les Indiens Bella Coola sont depuis plusieurs années les Indiens de la côte qui sont les plus proches des Blancs et ils essaient d’attirer les Blancs à venir s’installer parmi eux et à faire du commerce. Ils ne se sont plaints d’aucun affront qui demande réparation. Je ne pense pas que l’ouverture projetée du territoire était en quoi que ce soit reliée à l’éruption de violence. Si M. Waddington soupçonnait qu’ils étaient insatisfaits de ne pas recevoir de compensation pour son invasion de leurs terres, il n’en a jamais parlé au gouvernement. Si les Indiens avaient droit à une compensation, celle-ci aurait dû venir de M. Waddington et de sa compagnie et non du gouvernement, puisque c’est lui qui possédait une charte exclusive. Une compagnie de chemin de fer pourrait tout aussi bien s’attendre à ce que le gouvernement paie les compensations pour le dommage fait aux terres sur lesquelles passe leur chemin de fer. Quelques Blancs ont été tués sur la côte et, pendant un certain temps, les coupables n’ont pas pu être amenés devant la justice, mais je crois que les Indiens de l’intérieur n’ont pas été tentés en conséquence de commettre des crimes. Le départ de Sir James Douglas n’était pas une cause. Sir James étant mieux connu des Indiens de la côte. Depuis 1858, je n’ai jamais vu autant de chefs amis assemblés que ceux qui sont venus rencontrer le Gouverneur le 24 mai de cette année ainsi que l’année dernière. Je crois que les Indiens Tackla étaient peu au courant, ou pas du tout, du départ de Sir James Douglas. Les Indiens de l’intérieur ne savaient rien du départ du Génie de Sa Majesté, ou plutôt de sa dissolution, puisque la majorité a été démobilisée dans la colonie. Le gouvernement n’avait aucune crainte parce que rien ne se savait du mauvais traitement que le contremaître et les hommes de M. Waddington faisaient subir aux Indiens. Je crois que M. Waddington n’en savait rien, mais il aurait dû le savoir et le prévenir; et je suis persuadé que s’il avait visité ses hommes, les avait obligés à s’occuper correctement des Indiens et leur avait fait prendre des précautions adéquates contre les mauvaises surprises, il aurait sauvé plusieurs vies et épargné beaucoup d’argent à la colonie. Il est très difficile de présumer des motifs qui ont poussé les Indiens à commettre ces crimes. Ils restent honnêtes et fidèles sous les plus grandes tentations et dans un instant de caprice, ils pillent et tuent sans provocation apparente. Ceux qui transigent avec eux ne devraient jamais relâcher leur vigilance. À mon avis, le manque de nourriture a provoqué l’éruption de violence de la part des Indiens Takla. Lorsqu’ils travaillaient pour Brewster, ils étaient mal payés et n’étaient pas nourris. Ils volaient des provisions et Brewster les a menacés pour cela de leur envoyer la vérole : la menace la plus exaspérante qu’il pouvait utiliser contre eux. On abusait de leurs femmes. Finalement, Klatsassin avait décidé de retourner dans son territoire, mais avant de le faire, il était résolu à piller et à se venger. Klatsassin était également fâché parce que M. Waddington n’était pas retourné à Homathco; il s’attendait à ce que M. Waddington aille chercher son enfant, qui a avait été enlevé et mis en esclavage par les Indiens Euclataw. Il demandait fréquemment à quel moment M. Waddington reviendrait avec un grand nombre de Blancs pour travailler sur la route, tel que promis. Finalement, ne croyant plus au retour de M. Waddington, il a acheté son enfant des Euclataws pour un canoë, six couvertures et deux mousquets. Cela s’est passé seulement quelques jours avant les meurtres. Dans sa requête, M. Waddington déclare qu’à part le groupe d’Alick McDonald, ils n’avaient pas été surpris, qu’ils avaient été pillés et tués. Il se trompe. Ils ont été pris complètement par surprise; ils pensaient avoir trompé les Indiens, mais ils ne l’avaient pas faits. Même peu armés, s’ils avaient été sur leur garde et s’ils étaient restés unis avec Alick McDonald, je crois qu’ils auraient pu repousser les Indiens. Signé, C. Brew C. J. P. Source: Great Britain Public Record Office, Colonial Office Records, CO 60/22, p. 192, C. Brew, "Commentaires sur la pétition de M. Waddington," 1865.
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