Gaggin au secrétaire colonial de la Colombie-Britannique Bureau de la commission de l’or Monsieur, Étant donné que de nombreuses rumeurs ont circulé dernièrement à l’effet que les Indiens chilcotins auraient l’intention d’envahir notre ville afin de venger les membres de leur tribu qui ont été pendus l’automne dernier et, puisqu’une rumeur circule depuis hier à l’effet qu’un Indien soit arrivé porteur de nouvelles à cet effet, un certain nombre de résidants m’ont demandé de convoquer une réunion afin de prendre les précautions nécessaires pour éviter d’être pris pas surprise. Bien qu’il soit peu probable qu’ils [les Indiens] nous agressent, j’ai pensé qu’il serait prudent d’accéder à la demande des résidants et j’ai convoqué une réunion hier après-midi où environ trente d’entre eux se sont portés volontaires pour devenir patrouilleurs; quatre seront en poste à chaque nuit. Je les ai ensuite assermentés en tant qu’agents de police spéciaux et j’ai fourni aux principaux résidants quelques armes et un peu de munitions pour lesquelles j’ai obtenu des reçus. Quelles que soient les circonstances, une patrouille de nuit sera extrêmement utile pour prévenir les incendies, car, à cause de la très grande sévérité de l’hiver, tous les résidants doivent maintenir les feux allumés jour et nuit. Je demeure, J. Boles Gaggin Je suis heureux que les armes soient à Quesnel Mouth. Cela nous évite une autre requête. Ils s’en lasseront rapidement. Sec. col. Je suis heureux de constater l’autonomie de la population de Quesnel Mouth, [illisible] je crains qu’ils ne soient attaqués par les Chilcotins. Source: BCA, Colonial Correspondence, GR-1372, F624/5, Mflm B-1330, John Boles Gaggin, Lettre au secrétaire colonial de la Colombie-Britannique, 16 février 1865.
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