Déposition au sujet des meurtres, 1881
John H. McConnell, [...] J’étais et je suis toujours secrétaire municipal du village de Lucan. J’allais [illisible] avec James Feheley le ou vers le 25 avril dernier je l’ai rencontré dans la rue à Lucan James a commencé à me dire combien ils étaient maltraités sur leur ferme. [...] Je lui ai demandé s’ils avaient eu leur argent, il a dit que oui. Ils savent qu’ils sont mieux de nous le donner. J’ai ri et j’ai dit [Jim?] j’imagine que c’est vous qui avez le plus gros bout du bâton et que vous ne vous laisserez pas battre pour 500£– il a dit tu parles qu’on les tient. On va les forcer à nous remettre notre ferme ou une meilleure, ou on les pendra tous autant qu’ils sont, et ils savent qu’on peut le faire. Je lui ai dit Jim tu sais sans doute quelque chose à propos du meurtre, il a dit Mac, je veux rien dire, mais tu as toujours joué franc-jeu avec nous autres et je n’ai pas peur de te parler. Je lui ai dit qu’il n’avait pas à avoir peur de me parler de ça et je lui ai dit, ceux qui ont commis ce meurtre doivent être punis – il a dit, après qu’on soit partis pour London et qu’on leur ait laissé la vie sauve, regarde un peu ce qu’ils nous font maintenant – il a ensuite dit moi je n’étais pas là-dedans, je n’ai pas participé au meurtre, mais il y en a d’autres qui y ont participé, et si ce n’était pas d’eux, il les pendrait tous autant qu’ils sont [...]. Il m’a dit ensuite qu’il avait été envoyé par le comité de vigilance cette nuit-là pour voir qui était dans la maison des Donnelly et quand il est sorti et marchait sur sa route après avoir quitté la maison, il a rencontré James Carroll et James Maher et quelques autres dont je ne me souviens pas des noms et il leur a dit qui était dans la maison, je lui ai demandé s’il leur avait dit que Johnny O’Connor était là – il a dit que non il pensait que c’était John Donnelly qui était au lit avec le père – il a dit, les membres du comité de vigilance l’avaient envoyé chez Whalen, pour qu’il voie qui entrait et sortait de la maison de Will Donnelly [...] je lui ai ensuite dit, tu aurais dû savoir qu’il allait y avoir un meurtre [...] il a dit, ils lui ont dit qu’ils allaient [appeler?] les Donnelly pour qu’ils sortent et qu’ils les pendraient [illisible], jusqu’à ce qu’ils disent qui avaient brûlé le grange de Ryder. Il a dit qu’il ne savait rien de leur intention de tuer qui que ce soit [...] il m’a dit de ne pas en souffler mot à qui que ce soit, jusqu’à ce qu’il soit à l’extérieur du pays, que tout ce qu’il voulait était une protection et qu’alors il dirait tout
[...]William Donnelly — [...] À peu près au moment de la bataille à propos des 500£, je parlais à James Feheley – Il a dit qu’il allait tout dévoiler – Il a dit qu’il aurait tout dit immédiatement après le meurtre si ce n’avait été de son père [...].