Prélude
« La torche de l’incendiaire se dessine dans la nuit et de sombres silhouettes, couteau en main, rôdent autour des maisons des villageois endormis » prévient l’Advertiser de London, trois ans avant le meurtre des Donnelly. Pour comprendre un évènement ou résoudre un crime, il importe de connaître les circonstances qui y ont mené. Les documents contenus dans cette section du site Web donnent les détails de l’arrivée des Donnelly au Canada et de leur implication presque immédiate dans divers problèmes. Vous constaterez aussi que les Donnelly ne sont cependant pas les seuls criminels de Biddulph. En effet, la criminalité est si répandue dans le canton de Biddulph en 1859 qu’un magistrat local écrit au procureur général (et futur premier ministre) John A. Macdonald que les juges de paix ne sont pas en sécurité à Biddulph et qu’il est plus sûr d’y aller de jour. Ira Lewis, un autre magistrat de la région, renchérit en recommandant la prudence, car il y a « un secteur du canton de Biddulph habité par la classe inférieure des catholiques où la vie d’une personne n’a aucune valeur ». La situation ne fait qu’empirer jusqu’au moment du massacre.