Lettre de Grace Wood Redpath à Peter Whiteford Redpath, le 2 juillet 1901
Margate
2 juillet 1901.
Mon cher Peter que j’aime tant.
[…]Mon cher Peter, n’allez pas croire que les circonstances tragiques auraient été autres si l’on vous avait permis de demeurer à la maison. Nous tenterons de nous concentrer sur la bénédiction accordée, par votre retour mon cher Peter. – Votre chère sœur Amy a la chance de pouvoir se réfugier entre vos puissants bras, et vous avez pour votre part la plus brave et la plus courageuse des sœurs sur laquelle vous appuyer. Ne se trouve-t-il pas quelque clarté (ne serait-ce qu’un peu) sur le pourtour de ce nuage noir, nous devons avoir confiance, tous, dans le jugement de Notre Seigneur, qui les aimait infiniment plus que nous le pouvions. –
Tout le monde aimait ce cher Clifford. N’existe que notre seul témoignage d’estime à son endroit. J’espère que vous serez tous deux d’une quelconque manière vivifiés par les changements que vous traversez, ayant été malade, l’épuisement a été énorme pour vous deux, mais, la lumière est là, derrière le nuage.[…]
Votre tante affectueuse et dévouée.
Grace Redpath