SUR LES PLAQUES DE LA MÉMOIRE
J.C.R.
La poésie habitait son visage
Un parfait compagnon en quelque retraite fraîche et ombragée
Plein d’allégresse même sans le mince cahier
De l’Endymion de Keats dont les strophes, en ce bocage
Se lieraient aux parfums subtils et rendraient hommage
Aux dieux anciens qui à leurs songes n’avaient renoncé
Et les rêves d’aujourd’hui; le portrait adoré
De celui qui lit à voix haute, d’une voix claire et sage
Trop d’émerveillement et d’harmonie enjouée
Pour atteindre les âges vénérables. Le ciel s’assombrit
La chaste Diane sombra, éclipse déliquescenteEt la nuit remisa ses étoiles; une âme s’était élevée
Un compagnon de jeu, un guide! Qui était égal à lui?
Tant de paroles s’envolèrent de sa bouche charmante!