Gail Dexter, « La cabane que Tom Thomson louait pour un dollar par mois devient le lieu de pèlerinage du Groupe des Sept », Toronto Star, 1er juin 1968

[ Tom Thomson studio (exterior), Toronto ]

Atelier de Tom Thomson (vu de l'extérieur), Toronto, Inconnu, 1942, Archives of Ontario, F1066/I0010308.jpg, Cette photographie nous donne un aperçu de la cabane qui servait d’atelier à Tom Thomson à Toronto. Cette cabane était adjacente au Studio Building que le Dr James MacCallum et Lawren Harris avaient fait construire sur la rue Severn

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La petite cabane, dégradée par les intempéries, où a vécu Thomson a été déménagée dans la Collection McMichael d’art canadien – 630 acres dans une région boisée et vallonnée de Kleinberg (Ont.). Bob et Signe McMichael qui, en 1965, ont fait don au gouvernement de l’Ontario de plus de 200 œuvres importantes du Groupe des Sept ainsi que de la maison qu’ils avaient bâtie pour les abriter, ont participé à la restauration de la cabane ces six dernières années. Elle a été ouverte au public pour la première fois cette semaine.

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La première exposition du Groupe des Sept s’est tenue au Musée des beaux-arts de Toronto en 1920, trois ans après la mort de Thomson, décédé à l’âge de 40 ans dans un accident de canot, au lac Canoe dans le parc Algonquin. En 1913, Lawren Harris a fondé le Studio Building (qui existe toujours près des rues Bloor et Yonge) où les membres du groupe peignaient et logeaient, mais Thomson lui préférait le cabanon adjacent qui datait du milieu du 18e siècle.

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Aujourd’hui, le cabanon est un lieu de pèlerinage, un entrepôt de souvenirs. Quand on a demandé à Thoreau MacDonald de donner une idée du contenu original de l’atelier, il s’est rappelé que c’est là qu’il avait fait la rencontre de Thomson. Thomson préparait des patates, a-t-il dit, il pilait une douzaine de patates avec le fond d’une bouteille et y avait ajouté une demi-livre de beurre.

A. Y. Jackson a offert ses raquettes pour la collection d’artefacts et a suggéré de suspendre au mur, près de la fenêtre, une ligne de leurres pour la pêche. Lorsqu’on voyait les leurres décrochés, a-t-il précisé, c’était signe que Thomson partait pour le parc Algonquin le lendemain.

Au cours des hivers de 1915 à 1917, Thomson vivait et travaillait dans l’une des deux pièces que comptait la cabane. C’est là qu’il a peint ses grandes toiles. Sur le chevalet qu’il avait lui-même construit, se tient aujourd’hui une petite reproduction du Pin, qui est sûrement sa toile la plus célèbre. Les McMichael espèrent la remplacer par une impression grandeur réelle du Vent d’ouest (dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario est actuellement propriétaire), la toile qui se trouvait sur le chevalet au moment où Thomson est parti au lac Canoe pour la dernière fois.

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Source: Gail Dexter, "La cabane que Tom Thomson louait pour un dollar par mois devient le lieu de pèlerinage du Groupe des Sept ," Toronto Star, 1 juin 1968. Notes:

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