Les Tsilhqot’in et leur voisinspar Henry Solomon avec Terry Glavin Les guerres de territoires et les représailles n’étaient pas courantes, mais elles n’étaient pas inconnues non plus. Au sud, il y avait les Lillooets, que les Chilcotins connaissaient comme les ?Eŝch’ed. Les Chilcotins se battaient parfois contre les chasseurs ?Eŝch’ed lors de leurs excursions pour cueillir des petites poires saskatoon dans les montagnes au-dessus de Shalalth. Une de ces rencontres a donné son nom à la Graveyard Valley (vallée du cimetière), à partir du mot chilcotin deni dildzan. Aux frontières orientales, il y avait les Shuswap, les ?Ena. Les ?Ena du canyon Farwell étaient amis avec les Chilcotins, mais les autres ne l’étaient pas. « Ils descendaient de là-bas, arrivaient furtivement et essayaient de tuer tous les Chilcotins, raconte Henry, et les Chilcotins faisaient la même chose. » Puis, il y avait les Indiens Homathko de Bute Inlet, connus des Xeni gwet’in comme les Qaju, avec qui ils étaient rarement, sinon jamais, en bons termes. Les ?Enay de la vallée Bella Coola étaient des amis de longue date des Chilcotins et ils avaient l’habitude de les inviter dans la vallée pour passer l’hiver avec eux et y faire leurs longs rituels d’hiver. Henry n’avait jamais entendu parler de bagarres avec les ?Enay. Au nord, il y avait les différentes tribus Carrier, telles que les Sut’in et les Nichat’in et d’autres, des peuples plus mystérieux, dont on disait qu’ils volaient les enfants des campements les plus éloignés. Source: Henry Solomon, "Les Tsilhqot'in et leurs voisins," Nemiah: The Unconquered Country Terry Glavin (Vancouver: New Star Books, 1992), 103-105.
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