James Carroll c. les Donnelly, voies de fait, 1878

16 octobre 1878

[…] Lundi matin dernier je passais devant la maison des Donnelly en marchant […] Alors que je passais devant la maison des Donnelly j’ai vu John Donnelly sortir de la maison et commencer à labourer dans le champ. Il m’a vu et m’a appelé en disant qu’il voulait me parler. Je ne lui ai pas porté attention. Il a continué de m’appeler. Je lui ai dit que je ne voulais pas lui parler. J’avais trop de respect pour moi-même. Je lui ai dit qu’il me verrait l’après-midi au Whalen Corners. Il m’a dit qu’il voulait me battre. Je lui ai dit que je ne voulais pas me battre mais que s’il venait me rejoindre au Whalens Corners, je le battrais et j’écraserais tous les Donnelly. Il a couru vers moi. Je lui ai dit que s’il m’attaquait je lui tirerais dessus. J’ai sorti un revolver et l’ai pointé sur lui en lui disant de rester à distance. J’ai vu Thomas et William sortir en courant de la maison. […] William et John encourageaient Thomas à aller dans le chemin pour me donner une raclée. Il m’a traité de lâche et de voleur. Leur mère m’a traité d’enfant de chienne. […]

(signé) James Carroll

John et Wm. sont déclarés coupables et condamnés à une amende; Thomas est libéré.