La Reine c. James Donnelly et autres, coups et blessures sur Joseph Berryhill, 1875

Province de l’Ontario
VILLE DE LONDON.
Comté de Middlesex

[ Western Hotel, Lucan, The Western Hotel before it was destroyed in the 1960s., Unknown, Lucan Area Heritage and Donnelly Museum  ]Interrogatoire de Joseph Berehill fait sous serment en ce 10e jour de mars en l’an de grâce 1876 à London, dans la ville susdite, par-devant le soussigné, qui suis l’un des juges de paix de Sa Majesté pour ladite ville et ledit comté en présence et audition de James Donelly, dans le village de Lucan dans le comté de Middlesex le 17e jour de septembre 1875 pour avoir agressé, battu et blessé ledit J Berehill

Le déposant Joseph Berehill a fait sous serment la déclaration suivante :

Je vivais dans le canton de London le 17 sept. dernier j’étais au Waklers Hotel à Lucan le 17 septembre 1875 entre 7 et 9 heures du soir. Ça faisait environ une demi-heure que j’étais au Walkers Hotel quand j’ai vu le prisonnier. J’étais en train de parler à Walker qui était derrière le comptoir – et je lui parlais debout près du comptoir quand James Keefe est entré suivi du défendeur et de Thomas Donnelly qui le suivait de près. James Keefe suivi du défendeur est immédiatement venu vers moi, et m’a frappé avec une pierre sur la tête, fendant le ruban de mon chapeau et mon chapeau et laissant une marque sur ma tête – en même temps il m’a attrapé par la barbe. Le coup m’a assommé. J’en serais tombé s’il ne m’avait pas tenu comme ça. Je me suis battu avec Keefe et je l’aurais pas lâché si ça n’avait pas été du défendeur qui m’a frappé avec une pierre et aussi avec une chaise et et son frère aussi. Le prisonnier aidait Keefe, qui je pense essayait de me tuer. J’ai eu trois blessures sur la tête à cause de la pierre, ma tête a été gravement entaillée j’en ai eu des cicatrices, j’ai perdu deux de mes dents d’un seul coup de pierre, et et là [illisible] à ça. C’est sorti après d’un coup de pierre sur mon épaule était grièvement blessée et mon bras droit démis et il est resté comme ça de sorte que je ne peux plus m’en servir maintenant. Il a arraché une partie de ma barbe. J’ai entendu Donnelly crier, « Donne-lui » plusieurs fois pendant l’attaque. Le prisonnier James Donnelly est un de ceux qui a le plus aidé Keefe. Les blessures sur ma tête ont été pansées par le Dr Hassock – par après.

(signé) Joseph Berehill

Source: J.J. Talman Regional Collection, University of Western Ontario Archives, Donnelly Family Papers, B4877, File 9, Unknown, Queen vs. James Donnelly et. al., Assault and Wounding Joseph Berryhill, septembre 20, 1875.

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