Notes sur la « confession » des Feeheley
L’affaire du meurtre des Donnelly a été ressuscitée sous la plume d’un journaliste plein d’initiative du Free Press de London. Il y a environ une semaine a été publiée une histoire à dormir debout, s’étalant sur quelques lignes, à l’effet que les deux Feehley avaient tout avoué, et que leur confession corroborait le témoignage de Johnnie Connors. L’article à sensation a ravivé l’intérêt à l’égard du meurtre, et a provoqué des débats chez les érudits comme chez les « abrutis », pendant vingt-quatre heures, mais le fait que les journaux soient ensuite demeurés silencieux, quant au présumé aveu, témoigne du simple sensationnalisme de l’article paru dans le Free Press. De longs passages de la description en question auraient peut-être été à propos le 1er avril, mais notre confrere de London avait un mois et demi de retard, et a fait preuve de mauvais goût en publiant ce racontar.