Déposition de Jean-Baptiste Gouriou dit Guignolet, 24 avril 1734.

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L’an mil sept Cent trante quatre Le vingt quatre D’avril.

Interrogé de son nom, Surnom, aage, qualité Et Demeure.

A Dit se nommer Jean Baptiste Gorioux dit guignolette [Jean-Baptiste Gouriou dit Guignolet], aagé de trante deux ans journalier demeurant depuis quelque tems avec Sa mere au Cartier St. Joseph hors de Cette ville.

Interrogé S’il n’est pas venu En ville pendans L’incendie De la nuit du dix au onze de Ce mois.

A Dit que non. Qu’il n’y Est pas venus pendant Le feu, mais Seulement le Dimanche a la demande de ladite deselle pour avec un harnois aider et Charcher L’equipage du Sieur deverchaire

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quand y allant Marie La gardelette [Marie César dit Lagardelette] Le Chargea d’un poesle de taule qu’il mena Chez vigé Son frere, et Etant arrivé chez Le Sieur deverchere voyant qu’il n’avait point Besoin de lui Il s’en Retourna dont le Sieur deselle fils a Connaissance.

Interpellé de nous Dire ce qu’il a fait d’une hache qu’il lui avait été Remise Entre Les mains pour aider a Couper Le Chemin au feu.

A dit qu’il ne lui a pas Eté Remis de hache Entre Les mains Et qui ne s’est pas trouvé au feu.

Interrogé Si ce n’est pas lui qui a Eté plusieurs fois poursuivi Et taxé de plusieurs Larcins.

A dit que quoiqu’il ait Eté taxé Il n’a Cependant Rien fait qui merite Reprehention.

Lecture a lui fait de Son Interrogatoire a dit que Ses Reponce Contienne verité y a persisté Et a Declaré ne Scavoir Ecrire ni Signer de Ce Interpellé.

[signé]P. Raimbault

Soit Communiqué au Procureur du Roi fait Lesdits Jour Et an.

[signé]P. Raimbault