His Life in Dedier’s Home 2

Original Acadian French

Informateur: Pis il était malin! Phew, il était malin! Oh, i’fallait pas tu y a fis grand-chose... Et i’ l’avont jamais accoutumé à manger avec un couteau, une tchuillère ou une fourchette. I’ mangeait avec ses doigts là. Ah oui! Je l’ai vu manger cent fois. I’ l’ baillont... i’ alliont lui dounner des mûres noires dans un vaisseau. Il allait manger la mûre noire, avec ses doigts, tu sais. Ah oui. Et il comprenait ça qu’ tu y disais parce que la femme... tcheuque [incompréhensible], il ariont été là pour le ‘oir et elle aurait été à la porte de sa chambre. Il aurait été couché et la femme disait: “Lève-toi, Jérôme.” Elle l’appelait “Jérômo”. “Jérômo, lève-toi.” I’ se l’vait. Et quand qu’i’ voulions qu’il fut s’ coucher, tu sais, quand il était tard assez pour aller se coucher, i’ disiont “Jérômo, vas te coucher”. Pis il allait se coucher. Il comprenant ça que tu lui disais.

English

Informant: And he was mean! Boy was he mean! Oh, it didn’t take much... And they never showed him how to eat with a knife, a spoon or a fork. He’d eat with his fingers. Oh yes! I saw him eat a hundred times. They’d give him... They were going to give him blackberries in a bowl. He’d eat the blackberries with his fingers, you know. Oh yes. And he’d understand what you’d tell him because the woman... When we’d go see him, she’d go to the door of his room. He’d be lying down and the woman would say, “Get up Jerome.” She called him “Jeromo.” “Get up Jeromo.” He’d get up. And when they wanted him to go to bed, you know, when it was late enough to go to bed, they’d say, “Jeromo, go to bed.” And he’d go to bed. He’d understand everything you’d tell him.